Didactique intégrée des langues :
La didactique intégrée des langues est basée sur des principes définis au Symposium, organisé par le conseil de l’Europe. Les propositions et travaux sont de Roulet.
Il est expliqué au début de la présentation de la didactique intégrée qu’il existe une didactique et des didactiques des langues.
Il y aurait un lien entre l’enseignement de la langue maternelle et l’enseignement d’autres langues vivantes. Le principe est : pour les professeurs de langue maternelle et les professeurs d’autres langues vivantes, d’enseigner sur des principes linguistiques communs. On va donc vers une pédagogie intégrée de la langue maternelle et de la langue seconde.
Différents exemples de didactique des langues sont présentés: le Val d’Aoste, le curriculum de la Suisse, le processus d’immersion dans l’école Catalane où le but est de ressortir de l’école avec une maîtrise égale du catalan et du français.
En résumé les éléments nécessaires pour la didactique intégrée sont : la valorisation et l’exploitation du patrimoine linguistique de l’élève ; l’attente de compétence métalinguistique de communication, textuel et la dimension cognitive ; la création d’une culture commune, la planification conjointe ; l’exploitation de transfert de stratégie et d’acquisition, (utilisation de plusieurs langues) et l’articulation de tous les programmes.
La didactique intégrée est en fait basée sur la théorie du double iceberg de Cummins. L’individu a des compétences dans sa L1 et des compétences dans sa L2 ainsi que des compétences sous jacentes communes dans les deux langues. Il passera obligatoirement par des phases d’interférence, de transfert, d’interlangue et d’erreur en apprenant de façon parallèle deux ou plusieurs langues. Une « éducation linguistique » favorisera ce type d’apprentissage.
Le but est d’éliminer l’ethnocentrisme et de favoriser la diversité culturelle.
L’intercompréhension entre les langues
Intercompréhension entre les langues : capacité à comprendre une langue étrangère sans l’avoir apprise formellement sur la base d’une autre langue mentalement disponible.
Cette partie définit principalement la notion de transfert (transfert d’une compétence dans une langue à une autre) ainsi que les différents types de transfert : interlangue, intralangue, proactif, rétroactif, mais aussi : transfert de forme, de contenu, de fonction, pragmatique.
Par le transfert, l’individu reconnaître dans la langue qu’il apprend des formes, des structures, des constructions ressemblant à sa langue ou à une langue qu’il connaît déjà et les transposera, les transférera. Les différents types de transfert amène l’apprenant à construire la langue nouvelle en faisant des hypothèses de langue.
On nous explique qu’il est important d’intégrer cette approche dans l’enseignement des langues, il faut intégrer des activités transférentielles dans l’apprentissage, ainsi que sensibiliser les élèves aux phénomènes de langue dès le début de l’apprentissage. C’est ce que fait Eurocom : une méthode intercompréhensive de langue germanique, romane ou slave.
L’éveil aux langues :
Des activités de l’éveil aux langues sont des activités métalinguistiques, c'est-à-dire qui consiste à prendre du recul sur des langues que l’on connaît ou pas, de façon à pourvoir les manipuler. C’est également des activités qui proposent d’améliorer les capacités d’interconnexion d’une langue et sa culture à une autre (langue-culture).
Interculturel :
L’interculturel c’est avoir un esprit ouvert, c’est prendre conscience que notre vision du monde est une vision parmi plein d’autres. L’ICC ce n’est pas juste arriver à décoder un comportement, c’est respecter celui de l’autre, bien que différent ainsi que sa langue. Enfin l’ICC insiste sur le fait que ce n’est pas parce que l’on apprend une langue qu’il faut rejetter la sienne. Le but est d’arriver à une phase métalinguistique et métacognitive.